|
Alors
que le développement de la série TV commence réellement à
avancer, Katsu Aki, auteur de manga, prend part aux réunions de
l’équipe de production.
D’où vient l’idée de créer un manga en parallèle de la
série, ce n’est pas clair, d’autant plus qu’il a été pris, dès
le départ, le principe de réaliser deux versions assez
différentes.
Ce n’est donc qu’à partir des travaux de base de la
version animée que Katsu Aki va développer sa vision
d’Escaflowne.
Celle-ci est plutôt axée sur l’action, les combats et les
machines, le propre du shonen, genre de manga destinés aux
adolescents masculins, shonen étant le mot japonais signifiant
garçon.
L’histoire est censé inauguré le nouveau magazine de
prépublications de Kadokawa, un des plus gros éditeurs japonais.
Cette revue, intitulée Monthly Shonen Ace, paraît pour la
première fois le 25 octobre 1994, avec un chapitre d’Escaflowne
dans ses pages.
L’avancée du manga shonen se fera tout de
même en liaison avec l’équipe de la série. Le premier tome relié
paraît en avril 1995, soit un an avant la première diffusion de
la série TV.
La publication s’achevera en 1998, avec la sortie du tome
8.
Le succès du manga shonen est difficile à évaluer, il
semble cependant avoir rencontré son public au Japon.
Dans d’autres pays, comme la France et les Etats-Unis, la
renommée de la série donnera lieu à une traduction, mais
l’accueil sera souvent froid.
En effet, le manga shonen semble trop stéréotypé et simple
à côté de la série. De plus, le recours aux plans « douteux » et
aux tenues de mauvais goût pour le personnage d’Hitomi est
vraiment regrettable et enlève pas mal de crédibilité au récit.
A noter que la version française est assez perturbante. En
effet, les noms de certains personnages ont été traduits
différemment de la série.
De plus, et là, c’est quand même exagéré, le traducteur
n’a pas repris les transcriptions habituelles pour les noms
choisies par les membres de l’équipe de création.
Van, vu par Katsu Aki
|
|