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Présentation du film
Film
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Titre international du film

 Petit aperçu de l'histoire...

 Gaea, un vaisseau flottant navigue dans les nuages au-dessus d’un massif montagneux, à son bord, une précieuse cargaison.
 Soudain, un homme armé surgit du ciel et commence une opération commando. A lui seul, il massacre tout l’équipage.
 Au fur et à mesure de sa progression, la relique entreposée s’éveille, ce que constate avec enthousiasme le guerrier au terme de sa mission.

 La Terre, Hitomi s’est assoupie sur le toit de son lycée, Yukari la trouve et découvre un mot suicidaire avec elle.
 Lasse de tout, malgré l’entrain de son amie, la jeune fille ne peut s’empêcher d’avoir des idées noires.
 Alors qu’elle allait rentrer chez elle, une voix dans le vent lui parle, elle la suit, un homme dissimulé dans un manteau noir l’appelle à lui.
 Brutalement, le ciel semble se remplir d’eau, le sol aussi, Hitomi a l’impression de se noyer.

 
Sur Gaea, une troupe tire apprètent à tirer sur le vaisseau, qui s’écrase sous le regard terrorisé de Merle. Van s’en sort indemne et voit l’Escaflowne apparaître du brasier pour s’arrêter devant lui.
 C’est alors que le cockpit s’ouvre, et qu’Hitomi tombe sur Van…

Hananokaze

 Le succès, modeste certes, de la série fait d’Escaflowne un filon à exploiter. La série a fait un score honorable au Japon et s’exporte plutôt bien, tous les espoirs sont donc permis.
 Le film, contrairement à la série, constitue une œuvre « de commande », Sunrise va charger le studio Bones, sa petite société toute neuve de transfuges, de la réalisation de cet ambitieux projet.

 C’est certainement fin 1998, ou début 1999, que le projet est lancé, avec un budget assez conséquent.
 Bref, l’équipe, quasi identique à celle de la série, bénéficie d’une grande liberté pour concevoir et produire ce long-métrage.

 Comme d’habitude avec Escaflowne, la nouvelle version reprend les personnages et le scénario de base.
 Cette fois, le récit prendra une tournure plus adulte. Les héros sont plus âgés, le contexte de départ plus sombre et la violence est très souvent au rendez-vous.

 Côté dessins, Nobuteru Yuki prend en charge ses peronnages sur l’ensemble du projet, ceci a  notamment pour effet une plastie nasale pour tout le monde...
 Plus soignés et détaillés, les protagonistes évoluent toujours dans des scènes cadrées avec soin, aux décors parfois absolument sublimes.

 Là encore, Kazuki Akane a fait des merveilles à la réalisation, même si parfois, on regrette un manque de rythme, qui contraste avec des scènes absolument survoltées.
 Bref, sur ce point, on voit clairement que les moyens ont été mis pour taper très fort dans l’œil du spectateur.

 Pour parler des engins, les présences est plus limitée que dans la série, mais avec des armures géantes plus organiques, considérés comme de véritables créatures démoniaques, et un wagon géant à voiles tiré par des énormes buffles, l’équipe a fait dans l’originalité.

 Concernant les musiques, on retrouve, bien évidemment, Yoko Kanno et Hajime Mizoguchi.
 Encore une fois, la musique est exceptionnelle, avec un parfum d’orient, et toujours quelques morceaux totalement extravagants.

 Projet soigné à l’extrême, le film sortira finalement avec plus de trois mois de retard sur la date initialement annoncée, le 24 juin 2000.
 Si ceux qui ne connaissaient pas la série sont pour la plupart conquis, les fans de la première sont destabilisés.

 En effet, le changement de ton, et parfois un abus de la violence, ainsi que le côté presque « léger » du scénario, comparé à la complexité de la série, handicapent le long-métrage aux yeux des puristes, qui voient en la série la version « parfaite » d’Escaflowne.
 Bref, si les qualités techniques sont uninamement reconnues, le film ne fera pas l’unanimité, même si son succès sera tout à fait honorable.

 Suivant la lignée de la série, le long-métrage s’exportera, mais fera, le plus souvent, l’objet d’une sortie vidéo direct, sans passer par les salles obscures.

Une des affiches alternatives du film
Une des affiches du film


Leur dernier rêve~~~ 
© irina orange depuis/since 2003  Escaflowne © Sunrise depuis/since 1995